Si nous sommes entourés ici des paysages les plus pures et authentiques que je n'ai probablement pas eu l'occasion jusqu'ici d'observer via mes propres pupilles, il n'en reste pas moins que cela à un prix.
La nature a vaincu ici le combat contre l'homme, contre la croissance ininterrompue, contre la volonté inaltérable d'un meilleur confort.
Les lacs, les forêts, les montagnes - les ours, les loups, les oiseaux sont au centre des préoccupations et tout est intiment protégé et surveillé. Les villageois, les associations et tous les habitants de Prespa ont une sorte de conscience ancestral du trésor qu'ils détiennent et ne s'aventuraient pour rien au monde à quelques actions ou comportement qui pourrait porter préjudice à la pureté de cet environnement.
Je parlais de « volonté d'un meilleur confort » , car c'est en effet une chose auquelle nous devons renoncer ici !
Pour exemple, voilà donc comment débute une journée d'hiver d'un jeune volontaire européen à Prespa :
9:15 Réveil en douceur, je suis encore emmitouflé sous les 5 épaisseurs de couvertures qui m'abritent des 8,9 degrés qui règnent maintenant dans l'ascétique chambre.
Si le petit poêle à bois (appelé ici Soba) allumé la veille, non sans mal, a largement chauffé la pièce en des températures plus que suffisante, il n'en reste pas moins qu'il n'a pas la capacité convenable pour chauffer toute la nuit.
9:30 Je prend mon courage à deux mains (et deux pieds), saute de mon lit ouvre la porte de ma chambre qui donne directement sur le balcon extérieur, peux maintenant observer la vue, constater le temps qu'il fait et ressentir l'hiver rigoureux qui s'annonce. Un écureuil blotti contre le lampadaire municipal me regarde, mais je n'ai pas le temps de partager cet échange, l'attiédissement de mon corps est maintenant certains et il fait, croyez moi, un peu plus que frisquet...
Je cours dans la salle de bains, mais frêne mon entrain en entrant. Le problème de plomberie persiste et le sol de la salle de bain pourrait toujours servir de bassin à de petit têtards.
Je lève mes yeux. Dieu merci mes colocataires n'ont pas utiliser toute l'eau chaude du cumulus, je n'aurais pas à attendre 30 minutes supplémentaires. Je me douche.
9:40 Je m'habille dans la chambre froide... euh nan dans la salle de bain et constate que mes habits lavés la veille embaume le campeur-ayant-passé-la-nuit-au-bord-d'un-feu-de-camps ;-)
9:45 Je suis dans la cuisine enroulé dans mes différentes épaisseurs et prends mon petit déjeuner dans le calme et la sérénité provoqué par chacune des cuillères de muesli que j'ingurgite paisiblement.
C'est partit pour une petite marche de 2km jusqu'au bureau, où il faudra à nouveau préparer un autre feu ! Je vous promet que l'été prochain plus aucun barbecue n'aura de secret pour moi ;-)
Voilà un petit extrait concentré et non exhaustif d'un début de matinée à PRESPA.
Les choses simples que l'on a l'invisible habitude d'utiliser, et qui ne constitue en aucun cas une contrainte comme le chauffage permanent dans la maison, une douche chaude à toute heure de la journée,... sont ici plus que jamais tangible de part leur disparation...
Si toutefois nous pouvons quelques fois l'oublier, ce chapitre me rappel que chaque pays et région du monde n'est vraiment pas calé sur le même calendrier !
21éme siècle, vous avez dit ??
La nature a vaincu ici le combat contre l'homme, contre la croissance ininterrompue, contre la volonté inaltérable d'un meilleur confort.
Les lacs, les forêts, les montagnes - les ours, les loups, les oiseaux sont au centre des préoccupations et tout est intiment protégé et surveillé. Les villageois, les associations et tous les habitants de Prespa ont une sorte de conscience ancestral du trésor qu'ils détiennent et ne s'aventuraient pour rien au monde à quelques actions ou comportement qui pourrait porter préjudice à la pureté de cet environnement.
Je parlais de « volonté d'un meilleur confort » , car c'est en effet une chose auquelle nous devons renoncer ici !
Pour exemple, voilà donc comment débute une journée d'hiver d'un jeune volontaire européen à Prespa :
9:15 Réveil en douceur, je suis encore emmitouflé sous les 5 épaisseurs de couvertures qui m'abritent des 8,9 degrés qui règnent maintenant dans l'ascétique chambre.
Si le petit poêle à bois (appelé ici Soba) allumé la veille, non sans mal, a largement chauffé la pièce en des températures plus que suffisante, il n'en reste pas moins qu'il n'a pas la capacité convenable pour chauffer toute la nuit.
9:30 Je prend mon courage à deux mains (et deux pieds), saute de mon lit ouvre la porte de ma chambre qui donne directement sur le balcon extérieur, peux maintenant observer la vue, constater le temps qu'il fait et ressentir l'hiver rigoureux qui s'annonce. Un écureuil blotti contre le lampadaire municipal me regarde, mais je n'ai pas le temps de partager cet échange, l'attiédissement de mon corps est maintenant certains et il fait, croyez moi, un peu plus que frisquet...
Je cours dans la salle de bains, mais frêne mon entrain en entrant. Le problème de plomberie persiste et le sol de la salle de bain pourrait toujours servir de bassin à de petit têtards.
Je lève mes yeux. Dieu merci mes colocataires n'ont pas utiliser toute l'eau chaude du cumulus, je n'aurais pas à attendre 30 minutes supplémentaires. Je me douche.
9:40 Je m'habille dans la chambre froide... euh nan dans la salle de bain et constate que mes habits lavés la veille embaume le campeur-ayant-passé-la-nuit-au-bord-d'un-feu-de-camps ;-)
9:45 Je suis dans la cuisine enroulé dans mes différentes épaisseurs et prends mon petit déjeuner dans le calme et la sérénité provoqué par chacune des cuillères de muesli que j'ingurgite paisiblement.
C'est partit pour une petite marche de 2km jusqu'au bureau, où il faudra à nouveau préparer un autre feu ! Je vous promet que l'été prochain plus aucun barbecue n'aura de secret pour moi ;-)
Voilà un petit extrait concentré et non exhaustif d'un début de matinée à PRESPA.
Les choses simples que l'on a l'invisible habitude d'utiliser, et qui ne constitue en aucun cas une contrainte comme le chauffage permanent dans la maison, une douche chaude à toute heure de la journée,... sont ici plus que jamais tangible de part leur disparation...
Si toutefois nous pouvons quelques fois l'oublier, ce chapitre me rappel que chaque pays et région du monde n'est vraiment pas calé sur le même calendrier !
21éme siècle, vous avez dit ??
9 décembre 2009 à 09:26
Excellent excellent!!!!
Et oui, ki a dit k la vie des montagnes était facile???? Je suis bientôt là pour te réchauffer, et puis tu sais, sentir le gitan c pas bien grave, je t'aime kan même!!! D'ailleurs le style "homme des cavernes", c super sexy ggroooaaaarrrrrr!!!
Pour partager ton mauvais début de journée, je vais te raconter mon aprèm après kon se soir parlé à midi et je vais te vendre du rêve kant à la poisse ki me colle à la peau et ki fait k j'ai passé une super journée de merde également!!!!!
21 décembre 2009 à 22:39
hola jeune Hobbit de la foret !!
lire ces qq lignes ont fait briller mes "petits yeux" encore fermés après avoir déposé ton petit lapin ecureuil à St Ex. !!
sentir le gitan ? c'est le meilleur... LOL
@ tres vite John, si je ne te croises pas d'ici là, passes un joyeux noel...
bizzz
Nico