Vous y êtes, vous êtes en Grèce !!!

Indigne « bloggueur » que je suis ! Qui pourrais me laisser vous convaincre de mon droit à laisser fermenter ce journal électronique pendant tant de semaines, sans laisser de nouvelles ? Que vont penser les lecteurs ?

Les robots de google s'affolent ne trouvant pas la moindre mise à jours sur ces pages. S'ils pouvaient il me téléphoneraient peu être pour m'indiquer que mon blog ne sera plus au top 5 des premier liens du mot : Prespa ! - Il l'est toujours -

Grand bien m'en fasse, extraordinaire. C'est formidable de constater le nombre d'internautes érudit qui surf sur ce bout de papier digital à la recherche d'une quelconque histoire pas banale qu'ils pourront ensuite narrer à leurs collègues de boulot, partager avec leurs femmes avant de s'endormir paisiblement ou encore épater Jojo le réceptionniste de l'immeuble toujours partit prenante pour une partie de rigolade.

Non bien sur que non, le dédale de ma vie à prespa dévoilé ici ne s'enquit nul du lecteur lambda, ni d'un sur-poids d'orgueil, ou de reconnaissance. Simplement mon plaisir de raconter, pour votre plaisir de lire – Je l'espère tout du moins -

Aller c'est fait, je m'excuse (encore une fois) pour vous avoir chers amis, familles, et autres, abandonné dans l'aventure sans un nouvel article, nouvelles images ou nouvelle quelle qu'elle soit.

En fait, il ne s'est absolument rien passé ces jours-ci.

Merci de suivre mon blog. À bientôt


Hahaha j'ai ingurgité trop de « clown » au chocolat pour Pâques !!

Commençons donc avec sérieux s'il vous plait par mon retour en France. Hop hop arrêtez tout de suite, je vous vois déjà tous venir... Si je ne suis pas venu vous rendre visite, c'est pour une raison qui a le mérite de m'avoir mis en colère bien davantage que vous venez de l'être en lisant ce qui précède.

J'ai donc été malade. Oui vous avez bien lu. La grippe du pigeon ou de je ne sais plus quel être du règne animal s'est empressé à peine sortit de l'aéroport de m'investir de son virus, torturant mon système de régulation de température corporelle : J'ai froid - j'ai chaud, 37;5° – 39°, et bousculant l'organisation neuronale de mon cortex cérébral ayant pour conséquence la création d'un formidable mal de crâne !

Conclusion, mon séjour en Gaule peut se résumer en 3 mots : Fièvre, Efferalgan et jambon de dinde.

Passons donc sur cet épisode douloureux, et ouvrons les yeux sur les bons moments passés : Les retrouvailles, l'effet surprise de mon arrivé à l'heure du café familiale du dimanche après-midi, les quelques bières échangés entre amis et enfin le plaisir de partager mon trajet retour en charmante compagnie ;-)

Retour en Grèce (de canard), nous voici Ophélie et moi même prêt à arpenter les routes sinueuses menant à Prespa.

Pour l'occasion et compte tenu du départ d'un volontaire nous logerons dans la maison du haut. Une chambre tout confort au second étage de la bâtisse, logis des volontaires depuis déjà quelques années. 2 petits lits (1m x 1m30) recouverts de matelas style année 30 rayés de toutes couleurs et laissant par endroit s'échapper un ou deux ressort s'étant résignés à subir une telle pression ;-). Matelas eux même investit de lourdes couvertures probablement tressés à la main par les ancêtres de nos prespiotes actuels durant les longues soirées d'hiver.

Déposons nos bagages sur le plancher non flottant (référence : Chkruböakrü-style-très-très-ancien chez Ikéa) et contemplons la superbe vue sur le lac qu'offrent ces deux fenêtres à l'opacité de cul de bouteille.

Une hache dans les mains, Ophélie tente tant bien que mal de se défendre contre cette buche qui est bien décidé à montrer de quel bois elle se chauffe. C'est sans aucune intervention de ma part que soudain sous la précision et la force d'un bras musclé qu'0phélie mettra fin à cette bataille fendant en deux son adversaire de taille. Chouette nous pourrons allumer le poil ce soir.

Dernier coup de grâce avant la victoire d'Ophélie

Il est maintenant temps de retrouver Roundos et son incroyable versé de tsipoulo pour déguster quelques mezzes autour de conversations menant inévitablement à quelques histoires croustillantes.


Le soleil s'étant déjà endormi derrière le lac, il se réveil délicatement en clignant maintenant des rayons de lumière derrière les montagnes rocheuses. Guidés par le capitaine Pelicano véritable historien de Prespa nous embarquons sur Pelikano2 petit bateau à moteur en direction des ermitages de Prespa. Curiosités locales, il semblerait que quelques aseites en recherche de calme et simplicité aient décidé il y a quelques années de faire de ces grottes pittoresques leurs habitats de fortune.

Un ermitage...


et la vue que l'on a à partir de l'un d'entre eux...

Quelques dizaines de marche plus tard nous voilà au centre de ce qui devait être « la pièce à vivre ». Hermite d'un instant nous pouvons observer avec émerveillement le superbe panorama qu'offre ce lieu. Pelicano les pieds dans les galets nous attends en bas des escaliers surveillant son embarcation. Un escargot dans les mains ils nous expliquera une fois redescendu de la caverne que ce dernier porte son nom. Biologistes, naturalistes et autres botanistes étant venus sonder les lacs afin de procéder à un recensement de la faune et la flore locale auraient découvert cet escargot avec l'aide précieuse de Pelikanos et lui aurait ainsi donné son nom.

Pelicano nous attends prêt de son embarcation

Le bateau s'écarte maintenant de la plage de galet en suivant toujours la côte abrupte. C'est maintenant cormorans et autres pélicans qui nous offrent leur ballets dans le ciel. Enveloppés dans nos blousons sur le pont du bateau nous apprécions cet instant de calme et de délicatesse.

Pelicano nous attends prêt de son embarcation (Zoom x50) Hahahah

... Accordez moi quelques minutes je m'aperçoit que nous n'avons plus suffisamment de petit bois pour allumer le poêle !

C'est fait ;-)

Où en étais-je ? Ok je continue cet article chronologique par ce qui vient ensuite : Pâques !

Hé oui les grecs étant pour la plus part d'entre eux Orthodoxe célèbrent Pâques ! Et c'est peu dire !
Chaque famille va donc commencer par commander son mouton qui sera préparer en ce fameux dimanche de Pâques.Je n'ai toujours pas trouver d'explication pour cela mais Roundos ayant décidé de préparer un mouton pour la famille des volontaires à trouver en moi un assistant de choc. 3 jours avant la résurrection de notre cher Jésus ;-) il m'a fait nettoyer le mouton mort déjà dépecer de sa peau, chercher du bois dans la forêt, embrocher la bête sur une tige de bois ! Bref tant de travail de préparation qui n'ont pas participer à l'accroissement de mon appétit le jour J !

Dimanche de Pâques 8H00

Le jour J, chers amis attaque à 8h00 du matin après une soirée plus qu'arrose. Les Grecs respectent (en tout cas une part d'entre eux) le jeun de 40 jours jusqu'à Pâques. Vous comprenez ainsi que cette fameuse nuit de samedi a dimanche est pour eux et leurs visiteurs (nous en l'occurrence) l'occasion de rattraper tout ce retard ! Ne vous y méprenez pas ils iront aussi tous à l'église le temps d'une prière et d'une procession à la bougie à travers le village d'Agios Germanos qui s'était alors endormi. Une rivière de lumière s'écoule dans les ruelles sombre du petit village. Hommes, femmes et enfants surveillent la faible et fragile lueur qui scintille à la pointe de leur tige de cire. Un tour de l'église clôturera cette sortie nocturne et chaque pèlerins d'un soir passera sous le trophée avant de retourner dans l'église.

Dimanche de Paques 14h00


Revenons donc à Dimanche 8h00 à peine 3 heures de sommeil dans les jambes il est temps d'allumer le feu et surtout placer les deux moutons sur le tige de bois que l'on fera tourner à la main pendant 5 heures s'il vous plait ! Ces dans une ambiance festive et décontracté que nous passerons la journée sous un soleil brulant de milles feu en ce jour de Pâque.

Je crois vous avoir ici fourni un résumé presque exhaustif des événements passés à Prespa ces dernières semaines.

Pour clôturer ce chapitre sur une note sonore et vous mettre un peu plus dans l'ambiance grec, je vous invite à suivre cette recette :

Coupez votre concombre en rondelle, mélangez-le à quelques oignons préalablement découpé en fine lamelles. Ajouter à cela des cubes de tomate que vous aurez délicatement découpé n'omettez évidement pas de recouvrir cela par une tranche complète de Féta, un filet d'huile d'olive, une bonne pincé d'origan.

Ouvrez une Amstel bien fraîche posez la sur la table et lancez cette musique...

Vous y êtes, vous êtes en Grèce !!!